Le maire de Londres, Boris Johnson, s’est lancé dans une diatribe contre les musulmans.
Il souhaite retirer les enfants élevés dans les foyers musulmans qu’il juge trop radicaux, rapporte le Daily Telegraph. Il préfère que ces enfants soient confiés aux services sociaux.
Pour le maire de Londres, il est crucial de mettre en garde les anglais contre la possibilité qu’un nombre grandissant d’enfants deviennent « des assassins en puissance ou commet(ent) des attentats-suicides ».
« Actuellement, les services sociaux n’osent pas intervenir, même quand des preuves de radicalisation existent, soutient-il. Un enfant peut être placé sous la tutelle de l’État s’il est mis en contact avec du matériel pornographique ou soumis à des sévices, mais pas si son éducation l’encourage à développer une vision sombre et nihiliste du monde capable de le transformer en assassin. »
Il estime qu’une mise sous tutelle serait la meilleure solution.
« Dans un cas précis porté à mon attention, les jeunes frères et soeurs d’un terroriste reconnu sont eux-mêmes en passe de devenir des islamistes. Il semble absurde que la loi ne reconnaisse pas ce type de radicalisation comme une atteinte aux droits de l’enfant. » Il ajoute faire ceci « non seulement dans l’intérêt de ces enfants, mais aussi dans celui du public ».
En France, cette volonté de lutter contre des islamistes en devenir a trouvé son échos en la personne de Dounia Bouzar. Cette pseudo anthropologue du fait religieux vient « désamorcer l’islam radical » en lançant un centre de prévention contre les dérives sectaires. Mais sur quels critère seront jugés les musulmans? D’après Dounia Bouzar, il suffit d’avoir de la barbe et le pantalon dans les chaussettes pour se voir étiqueter de la sorte. Ainsi fichés, que restera-t-il?
Depuis quand une tenue vestimentaire ou un mode de penser qui ne prônent pas la décadence ouvrent les portes du fanatisme et de la violence? Malheureusement, c’est bien cet amalgame que Boris Johnson et Dounia Bouzar tentent de mettre en exergue et de faire avaler respectivement aux anglais et aux français.
Assez ironiquement, on peut cependant se demander si retirer des enfants qui sont choyés par leurs parents ne serait pas là plutôt le point de départ d’une haine et d’une rage qui pourraient conduire à des actes dramatiques devant cette injustice flagrante…
