Dounia Bouzar lance un centre de prévention contre la « radicalisation islamiste »

Dounia Bouzar est anthropologue sur les faits religieux et membre de l’Observatoire de la laïcité. Elle a écrit de nombreux ouvrages dont son dernier  « chef d’oeuvre » vient couronner son ignorance : « Désamorcer l’Islam radical – Ces dérives sectaires qui défigurent l’Islam ».

Islam&Info a démontré par un édito d’Oum Leyna le peu de compétence de Bouzar sur la question de l’Islam. Cette dernière, au nom à connotation maghrébine, peut faire largement plus de mal aux musulmans français que les islamophobes primaires de Riposte Laïque. Elle remarque un « radicaliste » d’un seul regard (sic)…

“Les chaussettes remontées, les barbes jusqu’au nombril et les bosses sur le front, ce sont des signes de reconnaissance pour se démarquer des impurs.” avait-elle déclaré dans un journal français.

Le Parti Socialiste a toujours su mettre en avant des membres de la communauté maghrébine pour cacher son racisme et son islamophobie. Aujourd’hui il est plus difficile pour lui de garder un électorat musulman qui désapprouve les attaques répétées des laïcards contre l’Islam et les musulmans.

L’auteur de « Désamorcer l’Islam radical … » va donc faire le travail de stigmatisation contre les musulmans en se déclarant musulmane, spécialiste de la question de l’Islam et solidaire des familles désemparées par le « radicalisme de leurs enfants ».

Dans cette optique, la chercheuse lance le « Centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l’Islam » (CPDSI) afin de lutter contre un phénomène qui est pour elle, similaire à celui des sectes. Le CPDSI se veut une aide pour les familles qui souffrent du retour à la religion des enfants. Par l’intermédiaire de ce nouveau centre, les parents pourront prévenir des assistances sociales ou la police…

 « Les familles sont soulagées de pouvoir nommer les choses et critiquer le comportement de rupture lié à l’islam radical sans pour autant faire le procès de l’islam lui-même, explique l’anthropologue. Elles peuvent se tourner vers l’assistante sociale ou la police en disant : ‘‘Il y a un problème. Mon enfant est en danger, aidez-moi’.’ »

Les premiers centres d’accueil devraient voir le jour en région parisienne et dans quelques grandes villes de France. Les élus de la République seront invités à financer ces nouveaux centres.

« Je vais aller voir les responsables politiques, nationaux et territoriaux, tous ceux qui me soutiennent depuis des années, et leur demander de s’engager concrètement. »

Dans son conseil d’administration, Donia Bouzar s’est entourée d’une équipe de choc avec notamment Christophe Caupenne, ancienne chef des négociateurs du Raid (unité d’élite de la police nationale) et Anne Fournier, ancienne experte auprès de la Miviludes (spécialiste dans la répression des dérives sectaires).

Dorénavant, des associations qui ne connaissent absolument rien à l’Islam dicteront la voie à suivre par les musulmans au risque de se faire traiter de gourous ou de lobotomisés sectaires et de se voir dénoncer à la police.

La mise en place d’un tel centre est un danger pour l’Islam en France et ses fidèles. La liberté de culte sera restreinte à la compréhension ou la distorsion des textes par certains islamophobes. La communauté musulmane doit absolument interdire ce genre de centres qui seront demain des moyens de pressions contre des familles entières. Si cela n’est pas fait, il faut s’attendre à une ingérence des services sociaux (assistances sociales, psychologues, éducateurs) dans les foyers musulmans ainsi que la dénonciation à la police de musulmans pour un poil trop long.

Le cauchemar du fichage de milliers voire de millions de musulmans est dorénavant en phase de se réaliser. 

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