AMNESTY INTERNATIONAL CONDAMNE LA LOI « SÉPARATISME » ET DEMANDE SON RETRAIT !

AMNESTY INTERNATIONAL CONDAMNE LA LOI « SÉPARATISME » ET DEMANDE SON RETRAIT!

Amnesty International avait déjà souligné il y’a quelques semaines l’incompatibilité du projet de loi  »séparatisme » avec la protection des droits humains.

A présent, Amnesty International condamne fermement cette loi, jusqu’à demander le retrait de ces propositions jugées incompatibles avec le droit international.

Jean François Dubost, responsable Protection des populations à Amnesty International France a ainsi déclaré : 

« Il n’est pas acceptable qu’au prétexte du respect des principes de la République française […] des parlementaires stigmatisent les personnes se revendiquant d’une religion dans l’espace public, et principalement les personnes musulmanes. »

« Les sénateurs ayant voté ce texte ont non seulement validé des dispositions déjà identifiées comme problématiques mais également introduit des nouvelles dispositions clairement contraires au droit international des droits humains et en premier lieu au principe de non-discrimination », a t’il poursuivi.

En effet, au vu des engagements internationaux pris par la France et des normes universelles visant à garantir les libertés et les droits de chacun, les principes de  »laïcité » et de  »neutralité » ne sont en aucun cas des motifs pouvant être invoqués pour interdire le port de vêtements religieux.

C’est pourquoi Amnesty International demande le retrait des dispositions sur l’interdiction du port du voile dans les sorties scolaires et l’interdiction du burkini à la plage/piscine.

Qualifiant cela de « violation du droit à la liberté d’expression ou du droit de manifester sa religion ou ses convictions », Amnesty International demande également le retrait de la disposition interdisant le port du hijab aux mineurs. 

« Les débats autour de leur adoption ont visé spécifiquement les personnes musulmanes ; cette stigmatisation et ces tentatives d’introduire des dispositions discriminatoires doivent cesser », a ainsi affirmé Jean François Dubost.

Une nouvelle fois, la France a été épinglée pour son non respect du droit international et des droits fondamentaux. 

A l’international, le pays des Droits de l’Homme et des Lumières ne montre décidemment pas l’exemple. 

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