Vendredi soir, un lecteur nous a envoyé son témoignage après qu’il a été choqué par ce qu’il a vécu au sein de sa mosquée à l’heure du Jumu’a. Un commercial de la banque Société Générale était dans l’enceinte du lieu de culte. Il distribuait des prospectus aux fidèles en leur indiquant qu’il y aurait prochainement des portes ouvertes.

Il est temps que les musulmans reprennent en main leurs lieux de culte… Certaines associations se permettent les pires hérésies au nom de l’Islam. On ne construit pas une mosquée en commerçant en son sein avec les banques usuraires de surcroit. Les fidèles doivent réagir devant des pratiques interdites utilisées par les mosquées. Le bon conseil est bien sûr la première des démarches à entreprendre. Ensuite, il faut réinvestir nos lieux de culte et y installer des gens compétents qui sauront répondre aux nombreuses exigences de la communauté musulmane. Pour un printemps des mosquées !

Vendredi 13 décembre je me rends à la mosquée d’Ermont pour la prière du vendredi. Arrivé dans l’enceinte, un commercial était en costume avec des tracts posés sur une table qu’il distribuait aux fidèles.

Les fidèles les prenaient sans rien dire et certains responsables interpellaient ces derniers pour qu’ils prêtent attention à ce commercial. Celui-ci leur indiquait que la Société Générale allait organiser prochainement une journée porte ouverte.

En lisant ce tract, j’ai été choqué pour plusieurs raisons et voilà pourquoi je vous le fais parvenir.

La première que la mosquée qui est un lieu de culte devienne partenaire d’une banque et la promotionne en son sein alors que des hadiths authentiques interdisent le commerce dans la mosquée. La seconde que le tract mentionne « prêt immobilier » quand l’islam condamne l’intérêt, et tout cela en partenariat avec l’association musulmane…

En bref une association musulmane qui nous encourage au prêt immobilier la fin des temps serait elle proche? Parmi ses signes, elle arrivera quand les responsabilités seront confiées à ceux qui ne le méritent pas et que le mal sera considéré comme bon.

Il est malheureux de voir que les imams qui osent s’attaquer à la riba (usure) se font évincer des moquées de France alors qu’on octroie une place à un commercial de la Société Générale dans l’enceinte de la mosquée pour faire la promotion de ses offres sataniques.