La France a annoncé qu’elle introduirait des « mesures d’intervention » si les allégations d’une nouvelle attaque chimique de la dictature syrienne dans la Ghouta orientale s’avéraient vraies.

Des activistes de la Ghouta orientale, dans la banlieue de Damas, ont publié mercredi des vidéos montrant ce qui semble être des bombes au phosphore, affirmant que l’attaque avait eu lieu dans la ville résidentielle de Hamouriyah.

Les vidéos semblaient montrer que les victimes avaient du mal à respirer. 

« Si l’utilisation d’armes chimiques ont été trouvées, vérifiées, prouvées » la France prendrait « les mesures d’intervention pour prévenir la prolifération des armes chimiques », Jean-Yves Le Drian, ministre français des Affaires étrangères.

Le gouvernement syrien a démenti ces allégations, affirmant que des « rebelles désespérés » tentaient de déformer les faits.

« La nuit d’hier a été la nuit la plus sombre et la plus horrible, avec du phosphore, du napalm, des bombes à fragmentation et du chlore », a déclaré Ammar al-Selmo, un volontaire de la défense civile syrienne. 

« Nos équipes paniquaient parce que c’était comme en 2013, lorsque le régime [du président Bashar] al-Assad a utilisé des armes chimiques sur la Ghouta ».

La Ghouta orientale est sous le contrôle de groupes d’opposition armés depuis 2013 – deux ans après le soulèvement populaire en Syrie appelant au retrait d’ Assad .

Soutenez l’ONG la population syrienne avec Syria Charity : www.syriacharity.org