Les gérants d’une pharmacie de St-Ouen (93) sont attaqués en justice par le Bureau National de Vigilance contre l’Antisémitisme (BNVA) pour avoir collé une étiquette appelant au boycott des produits pharmaceutiques Téva.

La « Terreur » continue de frapper les opposants à la politique israélienne menée à Gaza. Le BNVA vient d’annoncer qu’il déposait plainte contre une pharmacie pour des affiches appelant au boycott de la firme israélienne Téva, numéro 1 du médicament générique. 

La raison d’un tel boycott ? Sur le site de l’Union des Patrons Juifs de France (UPJF), on appelle à consommer les médicaments TEVA « pour aider Israël ». Evidemment, toute personne éprise de justice refusera d’aider Israël dans sa folie meurtrière à Gaza.

« L’appel à boycott participe de cette propagande qui incite à la haine de l’État juif, et pousse à l’acte antijuif. Les manifestations et les violences antijuives qui se sont déroulées dans le rue de France le démontrent et le confirment. Tout soutien actuel au Hamas et à Gaza, est en réalité un soutien à l’islamo terrorisme palestinien, et au djihadisme » a déclaré l’organisation communautaire juive dans son communiqué. 

Les organisations pro-israéliennes continuent l’amalgame entre terrorisme et résistance à l’occupation sioniste et entre l’antisémitisme et l’antisionisme afin de discréditer tout soutien à Gaza. une islamophobie décomplexée de certaines associations communautaires juives. 

Christiane Taubira a de nombreuses fois été questionnée par des militants pro-palestiniens sur la circulaire Alliot Marie qui interdit le boycott des produits israéliens. Une mesure exceptionnelle que même la Ministre de la Justice actuelle ne sait justifier.

Récemment, la Cour de Cassation a reconnu le droit au boycott d’Israël en déboutant le BNVA et la Chambre de Commerce France-Israël qui avaient attaqué la Campagne BDS suite à une vidéo incitant au boycott d’Israël dans le supermarché Carrefour d’Evry.