Perpignan : Une médecin laisse souffrir Amel aux urgence et lui reproche son voile ! | VIDÉO

Perpignan : Une médecin laisse souffrir Amel aux urgence et lui reproche son voile ! | VIDÉO

Cette femme s’est rendue à l’hôpital de Perpignan pour être soigner aux urgences mais c’est la haine à visage humain qui l’attendait.

En effet, au lieu de soigner la souffrante la médecin a préféré reprocher à celle-ci le port de son hijab et cela pendant plus d’une demi-heure. Les soins d’urgence n’ont pu être prodigué que grace à l’insistance tenace de la femme blessée à la cheville.

Des témoignages recueillis par le CRI (La Coordination contre le racisme et l’islamophobie) laissent penser que cette pratique discriminatoire et islamophobe contre les femmes musulmanes est devenue chose courante dans la région.

Malheureusement aucune sanction ou suspension provisoire n’a été prise par l’hôpital de Perpignan ou les autorités de santé qui préfèrent « instaurer un dialogue » … entre le bourreau et la victime.

Comme à leur habitude ni les médias, ni les politiques n’ont condamné ou réagi à ce qui relève de la non assistance à personne en danger du fait de sa religion.

Leur silence révèlerait également de la non assistance à personne en danger si ceux-ci n’étaient pas déjà complices de ce crime du fait de leurs campagnes islamophobes incessantes incitatrices.

Il est important que ce médecin ne puisse plus mettre en danger d’autres patients et des mesures s’imposent.

Vous pouvez demander en urgence,avec tact et mesure, que cette personne dangereuse ne puisse plus mettre en danger vos proches en contactant les responsables de l’établissement.

Président du Conseil de surveillance : Jean-Marc PUJOL
Chef d’établissement : M. Vincent ROUVET
Président de la CME : Dr Yves GARCIA
> Standard : 04 68 61 66 33

Communiqué du CRI :

La Coordination contre le racisme et l’islamophobie a été saisie au sujet d’un fait de discrimination à l’égard d’une patiente parce que musulmane, daté du 22/03/2018 au Centre Hospitalier de Perpignan.

En effet, il se trouve que cette patiente majeure portait un couvre-chef et sur celui-ci, le Dr X l’a interpellée et questionnée sur ses justifications durant une trentaine de minutes engageant un débat privé inquisiteur. Le soignant a notamment affirmé à sa patiente que porter le voile dans l’espace de l’hôpital et l’espace public était interdit par la loi française. Puis, après cette discussion inopportune à l’hôpital et qui plus est au service des urgences, l’auscultation médicale attendue a eu lieu et n’a pas duré plus de cinq minutes. Le médecin paraissait perturbé et désorganisé.

Pourtant, rien dans les textes juridiques ne permet d’interdire aux usagers de la fonction publique à l’hôpital le port d’un signe religieux. Les textes sont clairs et l’article 7 du code de déontologie médicale (article R.4127-7 du CSP) n’autorisent pas à questionner le patient sur ses convictions et oblige le devoir de neutralité du fonctionnaire. La patiente a ainsi subi un préjudice moral et elle se réserve le droit de donner suite à cette affaire.

La Coordination contre le racisme et l’islamophobie rappelle ces textes importants pour le respect des droits humains et son attachement aux libertés individuelles.

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