#Clichy : Rien n’est résolu, le maire persiste dans son islamophobie !

#Clichy : Rien n’est résolu, le maire persiste dans son islamophobie !

Alors que le ministre de l’intérieur avait clairement conditionné l’arrêt des prières de rue légitimes à octroi d’un lieu décent pour prier aucune solution viable n’a été trouvée lors de la dernière de jeudi organisée par le préfet.

En effet, après que le maire Rémi Muzeau ait trompé la communauté musulmane de la ville en promettant le non blocage de la vente de la Mosquée contre son élection, celui-ci les a tout simplement viré via les CRS du lieu prévu pour leurs prières. C’est face à cette trahison et ce mépris teinté d’islamophobie que les prières de rue ont pu naître …

Depuis le maire Remi Muzeau a organisé une manifestation avec des élus islamophobes et des élus FN et multiplié les déclarations calomnieuses. Pendant cette marche les musulmans ont subis des violences et des insultes … Mais la presse a préféré parler de prière de rue sans chercher le pourquoi du comment.

La réunion d’hier était censée permettre de trouver une solution crédible à cette situation intenable. Mais rien n’a été proposé aux fidèles par le maire si ce n’est de se rendre à une autre mosquée de la ville éloignée et déjà bondée avec 450 personnes et qui devrait pour le coup accueillir les 3000 fidèles du centre ville …

Après le mépris, l »humiliation ?

La réunion organisée par le préfet Pierre Soubelet n’aura donc apporté aucune solution si ce n’est en apparence à ce conflit né de l’obstruction à l’accès d’un centre ville à la communauté musulmane résidente par des élus islamophobes trop habitués à une ségrégation française qui ne dit pas son nom.

L’avocat de l’association a donc affirmé que si aujourd’hui aucune prière de rue n’aurait lieu pour permettre un dialogue en vue d’une solution rapide, le combat citoyen pour l’égalité et la non discrimination de la communauté musulmane de Clichy reprendrait ses droits. Il a ainsi laissé comprendre que si rien n’était fait pour contraindre le maire à renoncer à sa politique d’apartheid confessionnel, les musulmans de la ville prieraient à nouveau devant la mairie.

En effet, au nom de quels principes la communauté musulmane serait-elle interdite de centre ville ?

Pourquoi les prières de rue hebdomadaires chrétiennes peuvent, elles, continuer partout en France sans aucune opposition des élus ou des préfectures ?

Ce mépris, ces humiliations et ces interdictions injustifiables ne font qu’empirer à moyen et long terme la situation.

Le cas de Clichy reste donc emblématique pour la jeunesse musulmane française qui observe avec rage ce deux poids deux mesures permanent qui commande toujours aux destinés lorsqu’il s’agit des musulmans en France.

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