Selon la numéro 2 de l’UMP, des enfants arrivent en retard à l’école à cause de la prière

La vague islamophobe ne faiblit pas et les lâches continuent de s’en prendre aux enfants. Après les dénonciations mensongères d’apologie au terrorisme contre des élèves musulmans en primaire,  voilà que certains islamophobes en manque de voix les accusent d’arriver en retard car « les parents les emmènent à la prière ».

La numéro 2 de l’UMP a déclaré sur RMC qu’à Mulhouse, «des dizaines d’enfants arrivent systématiquement en retard à l’école parce que leurs parents les emmènent à la prière». Des propos scandaleux et à nouveau stigmatisants à l’encontre d’une jeunesse musulmane de plus en plus visée par la haine d’une caste politique dans la surenchère islamophobe.

Des propos qui ne tiennent pas debout étant donné que la prière de l’aube a lieu bien avant le début des cours. La mairie de Mulhouse est d’ailleurs toujours injoignable pour répondre de ces accusations.

Pour Nathalie Kosciusko-Morizet, pour combattre ce qu’elle appelle la « dérive radicale », il est essentiel que « l’UMP soit le parti des solutions et parfois des solutions radicales ». Le bras droit de Nicolas Sarkozy annonce la couleur. Il sera question dans les prochains mois et années de dépasser toutes les limites de l’entendement. 

L’ancienne ministre de l’Environnement milite pour le «placement de l’enfant». Une proposition qui ne fait que renforcer l’idée que ces prochaines années, les cibles prioritaires seront les enfants musulmans. Selon le CRI (Coordination contre le Racisme et l’Islamophobie), une mère de cinq enfants (dont l’un est encore allaité) suspectée de « radicalisme » s’est vu retirer ses enfants par les services sociaux à Bourgoin-Jallieu (Isère).

Le « vivre-ensemble » républicain penche dorénavant sans honte vers l’exclusion d’une partie de  la population française et des lois d’exception qui nous rappellent les heures les plus sombres de notre histoire. La Communauté musulmane est dorénavant la cible de toutes les mesures discriminatoires et racistes. 

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