La journaliste et documentariste Claire Billet s’est lancée à la recherche du Mollah Omar, chef des Talibans. Accompagnée de deux autres femmes, l’investigatrice a eu l’occasion de découvrir l’Afghanistan loin des clichés des médias européens. 

Le reportage nommé « Le dernier calife d’Afghanistan » propose une virée dans les petits villages afghans où le Mollah Omar a grandi et fait ses preuves au sein de la résistance afghane contre les soviétiques.

« Mon propos n’est absolument pas d’idéaliser les talibans, juste de montrer la complexité de la réalité. La vision manichéenne du pays, qui prévaut toujours en Occident, n’est jamais que le paravent des idées guerrières. Qu’on le veuille ou non, les talibans restent des Afghans. Ils représentent une partie de la société afghane. On ne peut pas les rayer de la carte. C’est seulement cela que j’ai voulu mettre en avant », déclare la reportrice dans un interview donné au journal Humanité.

Un reportage troublant par son impartialité. Un respect de la déontologie journaliste extrêmement rare dans les médias lorsqu’il est question d’évoquer les groupes armés musulmans jugés par les Etats-Unis comme terroristes.