A Jérusalem, le mur de l’église Saint-George a été tagué de ces mots plus que provocants :

«Le prix à payer, le Roi David pour les Juifs, Jésus est une ordure». 

L’église se situe à la proximité d’un quartier juif-orthodoxe. 

Les mots «Mort aux Arabes» ont été retrouvés sur la façade d’une maison de la vieille ville de Jérusalem. Des croix gammées ont également été peintes sur des appartements dans Jérusalem-Ouest. 

Les agressions s’intensifient contre des palestiniens. Les colons extrémistes, se faisant appeler « prix à payer », se rebellent contre des décisions gouvernementales qui seraient néfastes pour eux ou des agissements jugés injurieux de la part de palestiniens. 

Les lieux de prière musulmans et chrétiens sont la cible d’agression et de profanation de manière quasi quotidienne. 

A tel point que les évêques ont peur, le Patriarcat latin de Jérusalem affirme : 

«Les évêques sont très inquiets […] et craignent une escalade des violences».

Le gouvernement israélien aurait dressé un semblant de réunion d’urgence afin de débattre de cette augmentation de violence et statuer sur des possibilités de répression. La police a pourtant mené de multiples arrestations sans pour autant qu’il n’y ait de poursuite. 

La sécurité du pape lors de son pélerinage du 24 au 26 mai est clairement questionnée. Les médias parlent d’une possibilité d’attirer l’attention par des juifs ultra-nationalistes en usant de violences massives contre le pape.