L’écrivain israélien le plus connu, Amos Oz, a pris position contre les actes racistes d’extrémistes juifs à l’encontre des chrétiens et des musulmans. Il qualifie ces individus de « néo-nazis hébreux ».

Ces militants juifs d’extrême-droite nomment leurs attaques « prix à payer ». Le nombre d’agressions et de profanations de lieux de culte musulmans et chrétiens ne cessent d’augmenter et celles-ci deviennent quasi-quotidiennes à l’heure actuelle. « Jésus est une ordure » et « mort aux arabes » sont des inscriptions retrouvées récemment respectivement sur la façade d’une Église et le mur d’habitation.

L’écrivain Amos Oz, à l’occasion de son 75ème anniversaire, s’est érigé contre le terme employé qu’il juge inapproprié et n’étant qu’un simple euphémisme. Il affirme qu’il existe :

 «[des] noms gentils pour un monstre qui doit être appelé pour ce qu’il est: des groupes néo-nazis hébreux».

«Nos groupes néo-nazis bénéficient d’un soutien de nombre de nationalistes et même de législateurs racistes, ainsi que de rabbins qui leur fournissent, de mon point de vue, une justification pseudo-religieuse».

Les activistes opérant sous le nom du « prix à payer » ont amplifié leurs agressions. Ils s’en prennent aux arabes israéliens, aux palestiniens, et même à l’armée israélienne. Ils agissent dans le but de montrer leur mécontentement quant à des décisions gouvernementales qui seraient en opposition avec leurs intérêts.

La police a déjà arrêté de nombreuses personnes mais aucune poursuite n’est jamais encourue.