Centrafrique : Témoignage accablant sur la partialité de l’armée française

Témoignage accablant sur la partialité de l’armée française :

Peter Bouckaert est directeur de la section Urgences de Human Rights Watch, et depuis près de deux mois, il parcourt quotidiennement la Centrafrique pour témoigner.

Comme des Organisations internationales comme Amesty International et même l’ONU, il avait dénoncé les curieuses pratiques des forces françaises de la Sangaris, coupables de favoriser, preuves à l’appui les milices chrétiennes.

Il affirme qu’il y a une semaine au village Djomo, situé à 10 kms de Gadzi, dans la préfecture de la Mambéré-Kadéï, les miliciens chrétiens assassinaient l’Imam, qui s’était réfugié dans un camp autour de l’église.

Dès lors, selon lui, les autorités de GADZI ont fait appel aux soldats de la SANGARIS présents à Djomo pour venir protéger plus de 100 musulmans cernés par ces miliciens et tentant de les assassiner.

Cependant et toujours d’après Peter Bouckaert, ils ont essuyé un refus catégorique des Sangaris qui sont postés à moins de 10 km, arguant que cela ne faisait pas partie de leur mission.

Le directeur de la section Urgences de Human Rights Watch s’insurge et ne comprend pas pourquoi ils ne défendent pas ces populations. Il déclare  » si secourir des populations en danger ne fait pas partie de leur mission, quelle est alors leur mission ? » Il s’indigne  » Les Sangaris disent tout faire pour arrêter les meurtres, mais faire 10 kms pour sauver 100 musulmans n’est pas inclus dans leur définition de « tout faire ».

Ce témoignage ainsi que le reportage de l’émission de CANAL + « Spécial Investigation » titré “Centrafrique : au coeur du chaos » qui met en évidence le trouble jeu de la France en Centrafrique ont de quoi semer le trouble dans l’esprit même des plus confiants.

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