Centrafrique : L’ imposture d’un premier ministre « musulman » ?

Centrafrique : L’imposture d’un premier ministre « musulman » ?

Hier, en Centrafrique a eu lieu la nomination de Mahamat Kamoun au poste de premier ministre par la Présidente, Catherine Samba-Panza.

Cet homme, musulman de confession a été l’ancien conseiller du président Michel Djojotia qui a été forcé de quitter ses fonctions suites aux pressions des dirigeants d’Afrique centrale et de la France.

Il a aussi été directeur général du Trésor sous la présidence de François Bozizé.

Cette nomination, voulue par la communauté internationale, avec en tête la France, vise officiellement à rassurer les musulmans centrafricains.

En effet, pendant plusieurs mois, les musulmans ont subi de terribles exactions dans l’indifférence la plus absolue. Le lynchage en place publique des musulmans, la torture gratuite, le meurtre de femmes et d’enfants fut le quotidien d’une population laissée à la merci des miliciens chrétiens, anti balakas. Les corps de musulmans brulés vifs, et comme si l’horreur n’avait pas de limite, ces milices chrétiennes, anti-balakas qui pratiquent des actes de cannibalisme n’ont pas ému l’ opinion publique.

Pourtant aujourd’hui, le sentiment prédominant est que cet homme n’ est pas l’homme qu’ attendaient les survivants de ce génocide. D’une part à cause de sa proximité avec la présidente, Catherine Samba-Panza et d’autre part du fait qu’il n’est que la compagnon de Rachel Ngaloka, propulsée à la tête des douanes, fort influente, qui appartient à l’ethnie des Yakomas (ethnie chrétienne).

Par ailleurs, sa permanence dans les affaires économiques quelques soient les gouvernement laissent à penser qu’il n’est autre que Monsieur France-afrique du pays.

Après le nettoyage ethnique passé sous silence, la presse ose présenter cette imposture comme une compensation au génocide anti musulman de ces derniers mois.

 

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