Message d’I&I aux beurs vendus ou parvenus …

Message d’I&I aux beurs vendus ou parvenus …

La Communauté musulmane française commence petit à petit à se retrouver.

L’éloigné qui se croyait sauvé du malheur des siens revient à la bergerie car aujourd’hui il a compris : il ne sera jamais d’eux et seule sa Communauté le sauvera.

Le riche retrouve donc le pauvre, le religieux accueille celui qui s’était momentanément perdu, celui qui a réussi se retourne vers ses frères qui n’ont rien, la musulmane culturelle défend sa sœur voilée opprimée car plus personne ne se regarde de haut. Chacun a fait sa vie, chacun a commis ses erreurs mais nous restons un même corps qu’on le veuille ou non.

Car quand une sœur en niqab est ostracisée c’est en vérité le musulman qui réussit que l’on vise; quand un talent musulman branché est bloqué c’est en vérité la sœur voilée que l’on veut stopper … Nous l’avons aujourd’hui tous compris.

Donc à travers ses peines et ses blessures, la Communauté se retrouve enfin.

Toutefois certains, s’acharnent à vouloir nous combattre. Cette Communauté est pour eux une honte, ils voudraient tant être comme les autres … Dans leur complexe d’infériorité, ils ont donc fait de nous leurs ennemis. Ils voient dans nos souffrances le mal nécessaire pour qu’ils existent. Nos luttes s’offrent à eux comme un miroir qui leur renvoie leur condition minable qu’ils ont accepté. Nous ne sommes en fait que le reflet d’eux même qui les appelle en silence. Nous effacer est en quelque sorte la seule façon pour le renégat de finir de briser la dernière partie de lui-même qui révèle aux autres qui il est vraiment. Oui, il croit pouvoir être accepté et nous combat en se persuadant qu’après notre mort son maître l’adoptera définitivement … Mais il ne sait pas que ce chemin nous l’avons fait avant lui.

Réfléchis, celui qui te demande de tuer ton frère pour t’intégrer à lui ne fait que te prouver qu’il déteste ton image. Il te trompe et tu ne pourras briser tous les miroirs … Et quand bien même tu réussirais, face à eux tu finirais seul. On ne construit pas de maison sur les cimetières des siens.

Dans cette lutte pour l’émancipation des nôtres, le fil brûle des 2 côtés et tu es au milieu. Tu penses être d’eux mais en vérité ils se sont servis de toi comme ils se sont servis d’autres avant. Leurs paroles volent, ton image reste.

Quoiqu’il arrive demain, toi le vendu, le collabo, le parvenu qui a tout renié, tu finiras brûlé …

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