Birmanie – La prix nobel de la paix, Aung San Suu Kyi, nie le massacre des musulmans

L’excellent Collectif Halte au Massacre en Birmanie met en garde et fustige le terme de « violences communautaires » employé de manière récurrente pour traiter du massacre des musulmans birmans, notamment dans le projet de résolution annuelle des Nations Unies au sujet de la Birmanie. Cette appellation contribue à entériner les discours de haine de la part des moines bouddhistes et toute forme de campagnes contre la communauté musulmane sous l’œil complice par le gouvernement complice et acteur de cette propagande islamophobe.

La vidéo montre d’ailleurs clairement l’occultation de la souffrance des musulmans en la mettant sur un pied d’égalité avec celle des bouddhistes… Malgré l’insistance de la journaliste à faire reconnaître que le malheur de la communauté musulmane dépasse sans comparaison possible celui des bouddhistes, Aung San Suu Kyi, prix nobel de la paix, nie sans relâche en insistant lourdement sur le tourment de ces derniers qui ont une grande peur des musulmans.

Or, le comportement de cette « ambassadrice de la paix » est scandaleux dans la mesure où les musulmans ne sont pas coupables de violences. Ce sont les campagnes du gouvernement qui cherchent à susciter une peur en développant un discours pervers.

Cette utilisation abusive et mensongère du terme de « violences communautaires » met en péril le règlement de la persécution des musulmans puisqu’elle serait légitime et nécessaire d’après le gouvernement. De la même manière, la résolution est écornée car les musulmans ne seraient pas traités comme des victimes à part entière mais comme un groupe responsable à part égal des tensions inter-communautaires ce qui diminuerait leur statut de victime juridiquement.  

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