11 octobre 2013 – Commémoration du 3ème anniversaire de la loi contre le voile intégral

Islam&Info soutient pour la deuxième année d’affilée la 3 ème commémoration de la loi sur le voile intégral. Cette loi inique qui a mis au le ban de la société des centaines / milliers de femmes musulmanes.

Espérons que la mobilisation des musulmans devant l’injustice grandissante à leur encontre poussera les politiques à revenir sur ces graves erreurs qu’ont été les différentes lois sur le vêtement de la femme musulmane en France.

Evidemment la tournure actuelle des évènements ne laisse rien présager dans ce sens… 

La lutte juridique et idéologique contre l’intégrisme laïcard continue ! 

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Extrait du texte : Vers un niqab public (Daniel-Youssof Leclercq)

On commémore encore cette année, pour la troisième fois, le triste anniversaire de la loi anti-voile intégral que les caciques sectaires du régime français ont mitonnée en 2010 pour interdire, sous des prétextes sécuritaires, la dissimulation du visage dans l’espace public.

Malgré tout, chez les Musulmans engagés dans la défense de leur foi, l’heure est à l’optimisme quant à une probable prochaine « révision » de cette législation sournoise.

En effet, le 23 octobre prochain, en vertu de son article 9 relatif à la liberté de conscience,[1] la Grande Chambre de la Cour Européenne des Droits de l’Homme devrait prononcer la non conformité de la dite loi par rapport à la Réglementation Européenne.

Du même coup, la France sera condamnée pour intolérance, par excès de laïcisme, envers des prescriptions religieuses légitimes et pour discrimination aggravée envers les Musulmanes.

C’est trop facile pour les nantis qui ont copieusement exploité les pays en voie de développement de mépriser les préceptes qui les régissent désormais. Les prétendus territoires des droits de l’homme et de la liberté d’expression ne doivent pas se contenter d’énoncer des grands principes et de les jeter à la face du monde.

En plus de montrer le « bon exemple », il serait temps pour tous ces donneurs de leçons de simplement le mettre en application afin que la raison et la tolérance l’emportent dorénavant sur la démagogie et l’arbitraire.

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Extrait du texte : Le Jihad du niqab – Olivier Abdennour Weber

Comme l’ont fort bien remarqués les responsables politiques ainsi que les journalistes, le port du niqab en France est l’objet d’une guerre sans merci entre les forces républicaines et celles des musulmans.

Derrière les prétextes relatifs à la sécurité, à l’égalité hommes-femmes, à la participation à la vie sociale, se cache une lutte plus insidieuse relative à la visibilité d’une religion considérée comme exogène et proposant un mode de vie alternatif à celui de l’Occident matérialiste.

En fin de compte, ce n’est tant pas le fait de faire référence à un « autre » imaginaire (les Talibans ou l’Arabie saoudite) ou à susciter les peurs (les femmes kamikazes) qui pose problème, mais celui de se sentir impuissant face à un bout de tissu (cf. ces paroles maintes fois entendues : « je ne veux pas que mes petits-enfants portent la burqa »).

L’Occident aux pieds d’argile ne sait ainsi que faire pour contrer les formes les plus pures de religiosité et se sent en danger et en concurrence face à ces quelques deux milles femmes voilées, dont il craint en vérité l’explosion du nombre.

Le lynchage public du niqab commencé au cours du débat sur l’identité nationale révèle donc au grand jour le vide sidéral sur les plans idéologiques et intellectuels du « vieux monde » européen.

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Extrait du texte : Voile intégral, contrôle total – Chadha B.

On m’a dit un jour que j’étais moche…

C’était ce jeune collégien qui s’était retourné en classe alors que je n’étais pas du tout voilée. Il m’a dit « Hé, Chadha, t’es trop moche ! ». Il a dû se sentir à son aise puisque j’étais de nature timide et discrète. Il est vrai que je sentais entre moi et les « bombasses » un fossé énorme.

Je pensais qu’il serait impossible pour moi de l’être un jour et que si je le tentais, cela sonnerait faux. Bref. Les années ont passées, personne ne semblait s’intéresser à moi et la concurrence était toujours plus rude. Je ne voyais aucune solution pour me sentir mieux dans ma peau.

J’ai essayé les ateliers de maquillage, où on posait pour être prises en photos, et vu mon gabarit, j’aurais pu m’y lancer pour finir sur les podiums mais je n’ai pas saisi cette opportunité, si on peut l’appeler ainsi…

Même en étant aux petits soins, je ne me sentais pas bien… On me maquillait pour me dire « On dirait une poupée ! ». C’était censé être un compliment, mais à mes oreilles, il en était autrement.

Pour moi, une poupée est un objet d’amusement inerte et inutile avec lequel d’autres s’amusent sans qu’elle le fasse.

J’ai même pensé à la chirurgie esthétique pour mettre fin à mes complexes. Aujourd’hui, j’ai réussi à identifier l’origine de ce mal-être : dévoilée, je n’étais pas centrée sur moi-même ; dispersée, j’étais dépossédée de mon corps et « déstabilisable » à merci.

Un pas vers soi-même

J’ai décidé de porter le foulard vers 19 ans. Dès que j’ai pris cette décision, je me suis sentie en accord avec moi-même, avec ce que j’étais intérieurement : musulmane et attachée à sa religion bien plus qu’aux gens.

J’assumais ma foi, mais l’envie de m’embellir planait de temps en temps, comme un nuage qui me plongeait dans les ténèbres pour des instants éphémères. Le souci du regard des gens ne m’avait quittée que partiellement et la crainte de leur jugement pointait vers moi comme un dard prêt à me piquer.

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Extrait du texte : Niqab Power – Inès de la Fressure

Y’en a marre d’entendre les uns et les autres s’exprimer sur ce que peuvent bien ressentir les femmes en niqab sans jamais s’être mis concrètement à leur place. Ils ne font que raisonner en fonction de critères de pudeur plus que contestables, surtout quand on voit à quel point les mœurs se sont dissolues en Occident au cours des cinquante dernières années.

Entre ceux qui voient dans le niqab le symbole de l’asservissement, pire même que le voile (que portaient obligatoirement toutes les femmes pour pouvoir entrer dans les églises catholiques jusque dans les années soixante, ceci dit en passant), et ceux qui le réduisent à une affirmation identitaire il y a un monde qui ne repose pourtant que sur la seule volonté féminine.

Si on les laissait tout bonnement s’exprimer ces femmes en niqab, on constaterait qu’elles sont quasiment toutes consentantes.

La loi anti-niqab avait prévu des peines exemplaires à l’encontre des mâles qui forcent les dames à se dissimuler mais depuis sa promulgation il y a trois ans, comme pour le mouton à cinq pattes, elle n’en a encore appréhendé aucun spécimen.

Elles doivent d’ailleurs souvent affronter non seulement leurs mères et leurs sœurs qui ne le portent pas mais aussi, assez courageusement d’ailleurs, les autorités administratives et policières qui sont fort frustrées du reste de n’avoir jamais pu verbaliser les prétendus oppresseurs masculins.

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