La Turquie a indiqué avoir envoyé une dizaine de chars et des forces spéciales afin de combattre l’organisation « Etat Islamique » dans la localité syrienne de Jarablos. Une opération soutenue par la coalition internationale et la Russie.
L’opération « Bouclier de l’Euphrate » a été lancée avec des avions de chasse et des forces spéciales pour combattre l’EI à Jarablos, localité frontalière de la Turquie. Une opération qui vise à empêcher le ravitaillement des combattants jihadistes en territoire turc.
Cette intervention militaire est la plus grande de la part de la Turquie depuis le début du conflit. Elle est rendue possible notamment grâce au nouveau jeu d’alliance qui s’organise dans la région. Depuis le coup d’Etat qui a échoué, Recep Erdogan s’est tourné vers la Russie de Vladimir Poutine. Selon la presse internationale, pour la première fois depuis le conflit en Syrie, un émissaire turc a été reçu par le régime syrien ces derniers jours. Une rencontre qui a pu porter sur cette attaque d’envergure contre les positions de l’EI et des YPG (PKK syrien) dans le nord de la Syrie.
Selon Erdogan, cette mission vise à « mettre un terme » aux problèmes à la frontière avec le groupe Etat Islamique et le Parti des Travailleurs Kurdes (PKK), en guerre avec Ankara. Les indépendantistes kurdes souhaitant créer un état entre la Turquie, l’Iran, l’Irak et la Syrie. Un problème politique que craint particulièrement la diplomatie turque.
