Certes, dans l’accomplissement de la prière, il y a de multiples « ahâdîth » [Traditions] qui indiquent que celui qui abandonne la prière sort certes de l’Islâm.
Dans le Sahîh de Muslim d’après Djâbir (radhiallâhu ‘anhu), le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a dit :
« La différence qu’il y a entre l’homme et entre le polythéisme et la mécréance, c’est l’abandon de la prière. »
Et dans des traditions proches de celle-ci, il y a ce qui est rapporté aussi de Burayda, Thawbân, Anas et d’autres. Il est rapporté de Muhammad Ibn Nasr al-Maroûzî, d’après ‘Ubadat Ibn Sâmit (radhiallâhu ‘anhu), que le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a dit:
« Ne délaisse pas la prière délibérément, certes celui qui délaisse la prière délibérément est sorti de l’Islâm. » [6]
Dans le hadîth de Mu’âdh (radhiallâhu ‘anhu), le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a dit :
« Le devoir qui est à la tête de l’Islâm, est la prière qui en est son pilier. » [7]
[…]
‘Umar Ibn-Khatab (radhiallâhu ‘anhu) a dit :
« Il n’y a pas de bonheur dans l’Islâm pour qui délaisse la prière. »
Sa’d (radhiallâhu ‘anhu) et ‘Alî Ibn Abî Tâlib (radhiallâhu ‘anhu) ont dit :
« Qui délaisse la prière devient mécréant. »
‘Abdullâh Ibn Chaqîq a dit :
« Il n’y a pas une action, dont l’abandon de celle-ci était vu comme une mécréance [kufr] par les Compagnons de l’Envoyé d’Allâh (sallallahu ‘alayhi wa sallam), si ce n’est la prière. »
Abû Ayyûb as-Sakhtiyâtî a dit :
« L’abandon de la prière est de la mécréance, et il n’y a pas de divergence là-dessus. »
Et sur cela, il y a un groupe parmi les anciens [as-Salafs] et les contemporains [akh-Khalafs] qui tiennent cet avis.
Parmi eux, on trouve [‘Abdullâh] Ibn Mubârak, Ahmad et Ishaq. Et ce dernier [Ishaq] soutient un consensus [Idjmâ’] des gens de science là-dessus.
Et Muhammad Ibn Nasr al-Maroûzî a dit : « Et cela est un dire d’un grand nombre de gens du hadîth [Ahl al-Hadîth]. [8]
[1] Coran, 2/34
[2] Coran, 11/43
[3] Coran, 4/48
[4] Coran, 9/5
[5] Kitâb : « Charh Sahîh Muslim » de L’Imâm an-Nawawî, vol-1 p.253
[6] Hadîth faible – Voir « Dha’îf at-Targhîb » du SHeikh al-Albânî – n°300
[7] Hadîth authentique – Voir « Sahîh at-Tirmidhî » du SHeikh al-Albânî – n°2110
[8] Kitâb : « Djâmi’u al-‘Ulûm al-Hikam » de Ibn Rajab al-Hanbalî, vol-1 p.148-149