Au moins 37 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants, ont été tuées et 80 autres blessées après que les forces du régime aient bombardé un abri souterrain dans la Ghouta orientale , selon des secouristes et des activistes sur le terrain.
Des sources sur place et des sauveteurs de la Défense civile syrienne, un groupe de secours volontaire également connu sous le nom de Casques blancs, ont déclaré vendredi que les victimes avaient été brûlées vives après des frappes aériennes transportant du gaz napalm dans la ville d’Arbeen.
« Une attaque aérienne a visé l’une des caves souterraines d’Arbeen la nuit dernière où se cachaient entre 117 et 125 personnes, principalement des femmes et des enfants », a déclaré à Izzet Muslimani, un militant de la Ghouta orientale, à Al Jazeera.
«Les blessés sont toujours soignés pour des brûlures au premier et au second degré, mais avec le manque de services d’urgence, nous nous attendons à ce que le nombre de morts augmente», a ajouté Muslimani.
Zaher Hassoun, un autre activiste de l’enclave rebelle, a confirmé que le gouvernement syrien avait heurté l’abri avec du gaz napalm, un liquide inflammable qui est utilisé par les criminels de guerre car il colle à la peau et provoque de graves brûlures .
Plus tôt ce mois-ci, la défense civile syrienne a déclaré que le gouvernement syrien a frappé Arbeen avec du chlore gazeux, du phosphore et du napalm. Les nouvelles ont suivi les rapports de plusieurs attaques chimiques présumées en quelques jours.
