Syrie : l’ONU dénonce des « crimes de portée historique » |VIDEO

En Syrie, le nombre de protagonistes impliqués dans les combats provoque un chaos total. De l’organisation jihadiste Etat Islamique aux combattants kurdes marxistes en passant par la Russie, l’Iran, le Hezbollah, les Etats-Unis ou encore la Turquie, tous les signaux sont au rouge sang. 

Les massacres d’Alep organisés par le camp d’Al Assad et de la Russie font réagir les pays occidentaux sans pour autant les faire agir. La passivité occidentale encourage indirectement Vladimir Poutine à continuer ses exactions et à soutenir l’axe irano-syrien. 

Cet attitude étrange conforte la Russie dans sa nouvelle stratégie au Moyen Orient. Une situation qui ne devrait guère changer tant que les Etats-Unis n’auront pas choisi un nouveau président. Un schéma compliqué où les pays arabes et musulmans sont totalement absents des négociations. Seule la Turquie d’Erdogan joue sa propre partition en intervenant directement sur les territoires tenues par l’EI et les combattants kurdes au nord de la Syrie. Pour autant, Bagdad a indiqué qu’elle refusait de voir la Turquie participer à l’offensive de la coalition internationale contre Mossoul, toujours aux mains de l’EI.

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