L’été 2014 avait marqué les esprits par l’ignominie de l’opération « Bordure protectrice » menée par Israël contre la population gazaouie. Or, ce déferlement de violence n’en est pas resté là puisque pour le seul mois de février on compte 300 palestiniens capturés et emprisonnés dans des conditions déplorables.

HUSSAM, une association de défense des prisonniers palestiniens, a rédigé un rapport selon lequel 285 personnes dont près d’un cinquième d’enfants ont été faites prisonnières seulement sur le mois de février 2015.

La grande majorité des personnes concernées sont des femmes et des mineurs. Aucune raison n’est invoquée et l’emprisonnement peut durer plusieurs jours voire semaines ou mois.

Les tortures sont pratiquées couramment y compris sur des jeunes enfants selon des associations de défense des droits de l’enfant. Les prisonniers n’ont pas la possibilité de voir leur famille ou de consulter un avocat.

Ces détentions arbitraires sont monnaie courante. Mais que fait la communauté internationale qui s’enorgueillit sans cesse de défendre les droits de l’Homme ?