Deux douzaines de palestiniens capturés pendant l’opération « Bordure protectrice » cet été sont toujours détenus presque deux mois après la fin de l’offensive. Ils ont peu de contact avec leur famille mais ont pu témoigner auprès d’associations des droits de l’Homme des atrocités qu’ils subissent lors de leur détention.
« Ils ont témoigné devant leur avocat qu’ils sont sujets à la torture durant les interrogatoires », a déclaré Issam Younis, le directeur du Centre Al Mezan pour les droits de l’Homme.
L’organisme fait état de coups avec la crosse de fusils M-16, la privation de sommeil pendant au moins trois jours consécutifs et le menottage dans des positions douloureuses.
« Aussi, ils subissaient une torture morale par des menaces visant leur famille et affirmant qu’Israël démolirait leur maison, tuerait leur famille et violerait leur femme », ajoute Issam Younis.