Syrie : Lakhdar Brahimi, médiateur de l’ONU démissionne, le chaos continue

Lakhdar Brahimi, médiateur spécial de l’ONU pour la crise syrienne a démissionné après 2 ans d’offices.

Le diplomate algérien avait été recruté pour ses talents connus de médiateur mais également du fait de la proximité du pouvoir algérien avec les occidentaux comme avec les russes.

Alors que les accusations d’attaques au gaz chimique se multiplient contre le tyran sanguinaire alaouite bachar al kelb, les médiations entreprises n’ont pour l’instant menées à aucune sortie de crise plausible.

La situation ne semble effectivement plus se jouer uniquement en Syrie puisque l’Amérique a ouvert un nouveau front d’affrontement en … Ukraine.

Par ailleurs les Saoudiens qui étaient sensés armer enfin les rebelles sunnites d’armes anti-aériennes ont eux annoncés des pourparlers de rapprochements avec … l’Iran. La ligne américaine de réhabilitation totale de l’ancienne perse comme puissance régionale de la région semble suite à la visite d’émissaires US en Arabie de plus en plus s’imposer au pays du Golf. Le prince Bandar a pourtant tenté de mener une fronde contre cette politique de ralliement à la puissance chiite mais a payé de sa place son audace.

Quant aux groupes rebelles, il semble que des groupes internationaux, du fait de leurs guerres intestines, est cassé l’élan de conquête des insurgés sunnites du début de l’année 2014. Ainsi le groupe EIIL est devenu le groupe à abattre pour l’ensemble des insurgés qui lui reproche ses attaques incessantes contre les sunnites et sa forfaiture face aux forces alaouites de Bachar.

De même de violents affrontements ont surgi entre les forces de Bachar et les troupes étrangères chiites, qui se trouvent en Syrie par dizaines de milliers. Les combattants du hezbollat accusent notamment leurs alliés alaouites de lâcheté et de manque de religiosité …

La guerre civile continue donc avec, pour les sunnites, très peu de soutien ou du moins juste assez pour que la guerre perdure jusqu’à un essoufflement des deux camps que l’Amérique et l’Iran espèrent amener exsangues à la table des négociations pour un morcellement du pays.

Pour le moment, l’ONU n’a pas trouvé de remplaçant au diplomate algérien et on voit mal ce que cela pourrait changer à la situation.

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