Un violent accrochage a impliqué les soldats français de l’opération Sangaris.
L’armée française qui patrouillait dans plusieurs quartiers à Bangui a été visée par des tirs d’individus provenant du quartier camerounais. L’attaque a commencé vers 21h30 et s’est terminée vers 1 heure du matin selon une source au sein de la force africaine de la MISCA.
D’après les témoignages d’habitants des quartiers voisins, des tirs à l’arme lourde ont été entendus pendant plusieurs heures, tandis qu’un hélicoptère survolait le ciel nocturne de Bangui. « La force a été prise a partie. Un groupe armé a fait feu sur elle », a confirmé une source proche de Sangaris jointe par téléphone.
Selon le porte-parole de la communauté musulmane du PK5, Abakar Moustapha, l’accrochage a fait cinq morts parmi les habitants du quartier. « Des soldats français inspectaient une maison suspectée d’abriter des armes au quartier camerounais (du PK5) quand ils ont été pris à partie par des jeunes manifestant leur colère », a-t-il expliqué.
Depuis de nombreux mois, les civils musulmans sont les victimes de la haine des milices chrétiennes anti balakas.
L’armée française ayant désarmé les musulmans se retrouve confrontée à ces miliciens chrétiens de mieux en mieux organisés, qui eux ont pu garder leurs armes afin d’exterminer les musulmans.
Aujourd’hui, ces anti balakas fort bien armés, avec le soutien d’une partie de la population sont prêts à en découdre avec les soldats qui patrouillent en Centrafrique.
A qui la faute?…
