Tchad – Le sultan montre l’exemple avec sa fille pour condamner les dots exessives

Au Tchad comme dans tout le monde musulman, la dot est devenue un véritable marché pour renflouer les caisses des parents lors du mariage des enfants. Beaucoup rapportent des arrangements crapuleux dans certains pays arabes entre parents et futurs mariés, souvent riches et originaires du Golfe, afin d’obtenir la main de la mariée.

Le site alwihdainfo.com rapporte que le sultan de Dar Kobé, Ali Abdoulaye Sabre, a saisi l’occasion du mariage de sa propre fille pour montrer l’importance du respect de la dot lors du mariage. Le sultan n’a demandé qu’un quart de pièce d’or, soit 40.000 Francs CFA (environ 60 euros) pour la main de sa fille.

On rapporte d’après ‘Âïsha que l’Envoyé de Dieu (paix et bénédiction sur Lui) a dit : 

« Le mariage qui reçoit le plus de bénédiction divine est celui qui est le moins onéreux. »

Le site tchadien rapporte que la dot moyenne équivaut à environ 1 000 000 de Francs CFA  sans compter les arrangements au préalable pour rencontrer la famille de sa prétendante, le mariage ou encore l’oganisation.

L’augmentation du prix de la dot dans le monde musulman provoque des situations encore jamais connues dans l’histoire. La baisse des moyens financiers, la crise du logement et l’augmentation du chômage retardent l’âge moyen du mariage et poussent à la perversion. Pourtant en Islam, le mariage doit être facilité…

Partagez :