Nous vous révélions récemment qu’un débat décalé et scandaleux frappe depuis quelques semaines la Tunisie, celui d’une possible interdiction du voile intégral dans l’espace public.
La Tunisie connait un léger retour à la normale depuis que les partis laïcs de gauche, appuyés par les ONG internationales, ont destitué le gouvernement Ennahda, légitimement élu. Les partisans d’une sécularisation totale de la « rue arabe / musulmane » vouent une haine de la femme religieuse, encore plus lorsqu’elle est visible. Voilà pourquoi, un débat politique a été lancé sur une possible interdiction du voile intégral dans l’espace public en Tunisie pour des raisons de sécurité.
Fort heureusement, après le Ministre de l’Intérieur, Lofti Ben Jeddou, qui estimait récemment que la question outrepassait ses attributions, c’est au tour du Président Moncef Marzouki d’indiquer qu’il ne cèderait pas aux sirènes de la haine qui veulent une explosion de la société et une répression contre les religieuses à l’image de ce qui se produit en France.
« Le niqab est un droit acquis et inaliénable. S’il y a des doutes sur une personne portant le voile, il faut qu’elle soit contrôlée par des agents de sexe féminin », a-t-il déclaré sur la chaîne de télévision nationale Watania 1.
La Tunisie est passée d’une révolution saine pour plus de libertés, notamment religieuses, à une « régime » libérale anti-cléricale à l’instar des pays occidentaux.
Le peuple tunisien doit se rendre compte des manipulations des agents de l’étranger à l’intérieur même du pays. Les tunisiens ont versé leur sang pour plus de justice et aujourd’hui des ONG au service de l’Ambassade Américaine sont en train de modifier toutes leurs aspirations premières sous couvert de démocratisation et de libertés. Une guerre idéologique est lancée au Moyen Orient contre l’islam. Le risque de voir se développer ce genre de régime, pseudo-démocratique, totalement soumis au libéralisme new-yorkais est à craindre.
