Ce rapport a été présenté jeudi par le regroupement d’associations et des acteurs du monde communautaire musulman. Il a été élaboré sur base des plaintes enregistrées et d’une enquête annuelle.

Les femmes pour qui nos chers politiques se battent tant sont les premières victimes de leurs lois islamophobes. En effet, plus de 70% des victimes d’islamophobie sont des femmes et quelque 40% sont des jeunes âgés entre 18 et 29 ans. La majorité (96%) des personnes discriminées sont Belges.

Sur les 713 faits de ce type recensés en Belgique francophone, plus de la moitié touchent les secteurs de la formation et de l’emploi (27% concernent l’éducation et la formation et plus de 24% le monde professionnel). Près de 15% des faits sont encore relevés dans la culture et les médias.

Hélas, moins de deux personnes discriminées sur dix ont entrepris des démarches auprès d’organisme luttant contre les discriminations. Moins de deux personnes sur dix ont fait des démarches par le biais de voie judiciaire.  Cette tendance est encore plus marquée chez les femmes, notamment à cause de «certains positionnements politiques contre le voile».

Fouad Benyekhlef, président des Musulmans en Belgique déclare à juste titre « En empêchant les femmes voilées d’accéder aux formations et à l’emploi, on les marginalise, on les rend dépendantes de leur famille et de leur communauté et on limite le développement de leur esprit critique.

L’islamophobie comme le prouve ce rapport est de plus en plus présente dans la vie quotidienne de milliers de musulmans. Ceci grâce à la politique islamophobe de certaines élites. Il faut absolument que les victimes portent plainte à chaque fois qu’elles sont discriminées afin de faire cesser ce type de comportements discriminatoires et afin que les lois islamophobes cessent définitivement.