Hélas, ce que craignaient les assiégés de la ville de Homs arriva.
En effet, 1132 personnes ont été évacuées en quatre jours de la vieille ville. Parmi ces évacués 336 hommes, âgés de plus de 15 ans et de moins de 55 ans, ont été interpellés après leur évacuation pour être interrogés par le régime de Damas. L’interrogatoire se déroule dans une école non loin du camp.
Melissa Fleming, porte-parole du HCR (Haut Commissariat des réfugiés) affirme que sur ces civils seulement 42 ont été relâchés. Le nombre de remis en liberté est faible car les autres sont toujours entre les mains des autorités.
Malgré la faim, le froid, les maladies ou les bombardements incessants qu’ils ont subi, les forces de sécurité syrienne ne les épargnent toujours pas. Elles se chargent de les interroger mais le HCR (Haut Commissariat des réfugiés) n’a pas le droit d’assister aux interrogatoires.
C’est une des raisons pour lesquelles certains assiégés ont fait le choix de rester malgré cette trêve humanitaire à Homs. Ils craignent les représailles du régime tyrannique de Bashar Al Assad.
