L’ex-numéro 2 du FIS algérien, Ali Benhadj, a décidé de se présenter aux prochaines élections présidentielles algériennes dont le scrutin est prévu le 17 avril 2014.

Dimanche dernier, il s’est rendu au Ministère de l’Intérieur algérien afin de retirer le formulaire de candidature à l’élection présidentielle. Interrogé par les journalistes, l’ex-leader du FIS a expliqué qu’il se présentait sans étiquette. 

“C’est mon droit de citoyen algérien de se porter candidat à cette élection présidentielle. Personne n’a le droit d’interdire ma candidature. Je suis ici pour retirer, comme l’ont fait les autres candidats, les formulaires d’inscription”, a-t-il déclaré à la presse.

Ce n’était pas du goût du Ministère qui lui a bloqué l’accès avec de nombreux policiers. Selon les médias algériens, le parti dissous est interdit d’une quelconque activité politique ainsi que ses ex-dirigeants. 

L’Algérie vit dans l’incertitude d’une prochaine candidature d’Abdelaziz Bouteflika, actuel président, pourtant très malade comme l’ont montré les vidéos de Canal + lors de l’entretien avec le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault.