Des explosifs ont été largués par l’armée sur Alep faisant 85 morts dont des femmes et des enfants. Ces nouvelles attaques interviennent au lendemain de la fin des premières négociations entre régime et opposition à Genève, en Suisse. Ces négociations, hélas n’ont rien donné car le régime d’Al Assad n’a pas changé de position.
Selon le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme, Rami Abdel Rahmane, « Ces personnes sont mortes dans le largage de barils d’explosifs par les hélicoptères de l’armée sur plusieurs quartiers de l’est d’Alep ». Pourtant nous savons tous que l’utilisation de barils d’explosifs a été condamnée par la communauté internationale.
En décembre, le Conseil de sécurité de l’ONU a exprimé son « indignation face aux raids aériens auxquels a recours le gouvernement syrien, et plus particulièrement à l’utilisation d’armes lourdes dont des ‘barils d’explosifs' ».
C’est ainsi que meurent chaque jour des milliers de personnes, même les négociations prévoyant l’acheminement d’aide alimentaire aux assiégés de la ville de Homs n’ont rien donné. Une partie de Homs est assiégée depuis plus de 600 jours par l’armée et les organisations internationales n’ont pas pu venir en aide à ces quartiers depuis plus d’un an.
En près de trois ans, la guerre a tué au moins 136.227 personnes, dont 47.998 civils parmi lesquels plus de 7.300 enfants. M. Abdel Rahmane, Directeur de l’observatoire syrien affirme « janvier a été l’un des mois les plus sanglant depuis le début du conflit » et ajoute « nous continuerons d’appeler la communauté internationale à remplir son devoir humanitaire et moral en insistant pour que le dossier syrien soit présenté à la Cour pénale internationale ».
Souhaitons que les massacres d’innocents cessent et qu’une solution pour sortir de cette guerre soit trouvée rapidement.
