Existe-t-il plus raciste que la gauche ? C’est ce qui ressort de plus en plus des expériences des candidats maghrébins / musulmans qui croyaient au Parti Socialiste et qui aujourd’hui se rendent compte que jamais on ne leur laissera une place, si ce n’est pour la photo.
L’affaire la plus marquante est celle de Samia Ghali qui a été accusée d’avoir organisé une « organisation paramilitaire » et de faire du « clientélisme » en clair du communautarisme parce que les marseillais des quartiers difficiles ont voté pour elle ! La gauche ne voulait pas de Samia Ghali comme maire de Marseille malgré son plébiscite chez les partisans du PS à Marseille lors des primaires en vue des municipales 2014. Alors qu’elle était arrivée en tête des primaires, tous les candidats se sont joints à la liste Menucci (arrivé en 2ème position) afin de faire perdre la candidate « de la diversité »… Pour l’ex-candidate à la candidature de Marseille 2014, l’ordre est venu directement de Matignon.
« Eugène Caselli (autre candidat à la primaire qui a rallié Menucci malgré les désaccords importants) exécute les ordres reçus par Matignon » avait-elle déclaré à la fin du premier tour des primaires.
Récemment, Manuel Valls s’en était pris ouvertement aux « listes communautaires sur fond d’antisémitisme » dans les quartiers qui feront face aux candidats du Parti Socialiste.
Les candidats issus de l’immigration sont dorénavant conscients de la manipulation socialiste durant tant d’année. L’interdiction aux « beurs » ou aux « blacks » de se présenter en tête de liste même dans les quartiers difficiles, pousse à l’émergence de listes représentant réellement les quartiers dans leur ensemble et leur diversité.
Samia Ghali comme d’autres l’ont bien compris, il n’y aura point de salut pour eux au Parti Socialiste. Le communautarisme assumé est le seul rempart contre la ségrégation des nôtres et l’étouffement de nos revendications.
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