Douze mois de prison avec sursis pour un policier auteur de violences illégitimes sur cinq jeunes garçons. La scène se déroule en 2012 dans un immeuble à Marseille. Dommage pour le policier, un voisin filme la scène à travers le judas de sa porte.

De plus en plus de dérapages ont lieu en banlieue par les forces de l’ordre. Il n’est pas question de crier à la victimisation mais de dénoncer les abus. Pour que l’insigne soit respectée par les jeunes des quartiers difficiles, il faut que la police ait un comportement irréprochable.

Les militaires ou gendarmes sont largement plus respectés par les populations habitant les quartiers car ces premiers tiennent une ligne de conduite bien meilleure que celle des policiers tels que la BAC, la police nationale ou encore « la départementale ».

De plus, depuis la loi inique sur le voile intégral, une défiance entre musulmans et policiers qui courent après les femmes en niqab s’est instaurée. Le climat se détériore en banlieue. On se souvient notamment des dérapages survenus à Marseille, Roubaix ou encore Trappes et Argenteuil.

Pour un respect mutuel entre forces de l’ordre et habitants des quartiers, une réforme de la formation des policiers et l’abrogation de certaines lois qui stigmatisent certaines populations sont nécessaires.