Une fois de plus, le projet de mosquée dans la ville de Nice ne verra pas le jour. Le maire, Christian Estrosi, ne souhaite pas voir poindre la moindre initiative allant dans ce sens. 

Il a étouffé dans l’oeuf le projet de l’année dernière en transformant la salle de prière en poste de police.

Cette année, il remplace la mosquée par une crèche. 

Il empêche alors les niçois d’avoir leur lieu de culte pour pratiquer décemment leur religion. 

Il invoque la non conformité entre la mosquée et son projet « d’Eco-Vallée ». Ce dernier vise à attirer des entreprises dans la partie ouest de la ville. 

L’économique prend encore le pas sur le spirituel et le religieux. L’argent avant tout. 

C’est sans grand étonnement que Dalil Boubakeur, recteur de la grande mosquée de Paris, aurait donné son feu vert à M. Christian Estrosi. 

Les musulmans de la ville de Nice font entendre leur mécontentement et leur lassitude devant cette décevante attitude. 

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Mahmoud Benzamia, président de l’association socio culturelle et cultuelle de Nice, dénonce un faux prétexte :

« Le motif d’utilité publique n’est qu’un prétexte pour empêcher les musulmans niçois de réaliser leur projet d’un centre socioculturel et cultuel ».

Il semblerait que la réalité aille dans ce sens au vu de la déclaration du maire : 

«Il n’y aura jamais d’autorisation administrative d’exploitation de ce lieu si Monsieur Benzamia persiste à mener les travaux jusqu’à leurs termes.»