Alors qu’une grosse claque électorale se prépare pour le Parti Socialiste et l’UMP, les médias ont décidé de se pencher à nouveau sur un énième rebondissement de l’affaire Merah. Évidemment, BFM n’évoquera pas les zones d’ombre de cette affaire et ses rapports confirmés avec la DCRI, le coup de fil étrange ou encore la rencontre en dehors d’un appartement totalement quadrillé.
On nous traitera de « théoricien du complot et de sympathisant de l’islamisme radical » si nous émettons des doutes sur les conditions de la mort du « tueur en scooter ».
Les médias à la solde des pires politiques de la haine islamophobe continuent à tirer sur une ambulance, celle du « vivre-ensemble », en martelant un discours alarmiste sur une femme qui aurait disparu de Toulouse. D’après l’avocat de Souad Merah, le seul crime de la jeune femme est de ne pas avoir présenté ses enfants à l’école ces derniers jours. Me Christian Etelin a fait part de sa stupéfaction au micro de Jean Jacques Bourdin de voir une telle scène de théâtre réalisée pour intercepter une jeune femme. Il explique sur RMC son étonnement :
« Toute cette ambiance parce qu’on suppose que du moment qu’elle s’appelle Merah, elle est susceptible d’être partie en Syrie. […] Cela ne justifie pas une telle opération, perquisition chez elle, énormément de policiers, de voitures de policiers, rue barrée, un quartier assiégé, enfin on est dans la folie ! C’est assez ahurissant, on est dans le spectacle le plus complet ! »
Les médias créent la peur et facilitent la création de l’islamophobie en France. D’après la maman, Souad Merah est en Tunisie. D’après les médias elle serait en Syrie après avoir embarqué dans un avion à Barcelone en destination de la Turquie. Toujours étant, la médiatisation à outrance n’a qu’un seul but, renforcer une ligne politique toujours plus à droite et toujours plus stigmatisante envers une partie de la population. Les photos d’une femme en jilbeb noir devenue l’ennemi numéro 1 aura surement des répercutions contre les femmes voilées qui n’ont rien demandé à personne.
En attendant le prochain épisode de l’affaire Merah, les musulmans français continuent à travailler, à vivre en harmonie avec leurs voisins malgré les obstacles dressés contre elle. La vie continue !