Birmanie : Amnesty International accuse 13 hauts responsables militaires de crimes contre l’Humanité

Amnesty International a accusé et identifié 13 hauts responsables militaires du Myanmar d’avoir orchestré des crimes contre l’humanité.

Le rapport intitulé « Nous détruirons tout: la responsabilité militaire des crimes contre l’humanité dans l’État de Rakhine, au Myanmar », appelle à une enquête internationale sur la répression brutale de l’armée contre la minorité ethnique rohingya du pays dans le nord de l’État de Rakhine.

Dans le rapport publié mercredi, Amnesty a déclaré qu’il existe des preuves convaincantes et accablantes que le commandant en chef militaire du Myanmar, Min Aung Hlaing, et neuf de ses subordonnés dans les forces armées, ainsi que trois autres membres de la police des gardes-frontières (BGP), ont joué un rôle clé dans le nettoyage ethnique.

« Les hauts responsables militaires savaient – ou auraient dû savoir – que des crimes contre l’humanité étaient commis, mais n’ont pas utilisé leur autorité pour empêcher, arrêter ou punir ces crimes, et ont même tenté de blanchir l’écrasante majorité d’entre eux » a déclaré Amnesty  dans un communiqué.

Depuis le 25 août 2017, les forces de sécurité du Myanmar ont commis neuf types distincts de crimes contre l’humanité, dont le meurtre, la torture, la déportation, le viol, la persécution, la disparition forcée et la famine forcée. .

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