Il s’agissait d’une attaque aérienne dévastatrice qui a fait au moins 84 morts, dont cinq enfants, dans un marché local bondé, dans un commissariat de police et dans des maisons familiales à proximité.
Après sept années de bombardements aux barils et autres attaques à l’arme chimique, de tortures et d’exécutions, il y a eu beaucoup de crimes de guerre en Syrie. L’ONU pointe du doigt la Russie pour la première fois.
Un nouveau rapport de l’ONU publié mardi a déterminé que le 13 novembre 2017, un avion russe utilisait « des bombes non guidées, y compris des armes explosives, dans une zone densément peuplée », ce qui pourrait constituer un crime de guerre.
La Russie n’a pas encore répondu au rapport, qui reposait sur des entretiens avec des témoins ayant survécu à l’attaque ainsi que sur des preuves photographiques et vidéo. Les bombes ont endommagé ou détruit une superficie d’environ 5 000 mètres carrés selon les images satellites que le comité a examiné.
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