Syrie : plus de 800 morts dans la Ghouta depuis l’offensive de Bachar et de la Russie

Après plus de deux semaines de bombardements intenses de l’enclave syrienne de la Ghouta, contrôlée par les rebelles, le premier bilan fait état de 800 morts civils.

L’Observatoire syrien des droits de l’homme a indiqué qu’au moins 177 enfants étaient parmi les victimes.

Les forces du régime soutenu par la Russie ont lancé un violent assaut sur la Ghouta orientale, le dernier bastion de l’opposition près de Damas.

Au moins neuf civils auraient été tués mardi dans la Ghouta orientale de la Syrie, alors que des frappes aériennes et des affrontements ont secoué l’enclave rebelle à l’extérieur de Damas, ont rapporté les correspondants de l’AFP.

Les frappes aériennes du régime ont tué mardi neuf civils dans la ville de Jisreen, a rapporté l’Observatoire syrien pour les droits de l’homme basé en Grande-Bretagne. 95 civils ont été tués dans le bombardement du régime de l’enclave depuis lundi, il a dit.

Les troupes du régime soutenues par la Russie ont progressé régulièrement depuis le lancement d’un assaut sur le dernier grand bastion rebelle près de la capitale le 18 février.

Dès mardi matin, ils contrôlaient environ 40% de l’enclave après s’être emparés d’une autre zone durant la nuit, a indiqué l’Observatoire. L’Observatoire rapporte des affrontements mardi dans le nord-est, au centre et au sud-est de l’enclave.

Au total, plus de 780 civils – dont 170 enfants – ont été tués dans la Ghouta orientale depuis le 18 février, selon l’Observatoire.

Les 400 000 habitants de l’enclave vivent en état de siège depuis 2013, faisant face à de graves pénuries de nourriture et de médicaments avant même les derniers assauts. Les livraisons d’aide ont dû être interrompues lundi au milieu des combats.

Les avions de combat du régime ont pilonné d’autres régions de la Ghouta orientale, y compris la ville principale de Douma tôt mardi, ainsi que les villes de Sabqa et Hammuriyeh durant la nuit, a indiqué l’Observatoire.

Les frappes sur Douma ont réduit les maisons à des tas de décombres sur les côtés des routes, a indiqué un correspondant de l’AFP.

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