Message du Directeur exécutif du SIF au sujet des Rohingyas

Message du Directeur du SIF au sujet des Rohingyas
Persécutions, menaces, violences… La liste des violations des droits humains à l’encontre des Rohingyas, au Myanmar (Birmanie), rapportée par les Nations Unis, semble sans fin. Et elle ne cesse de s’allonger, jour après jour.
 
Depuis la fin du mois d’août, de nouvelles éruptions de violences poussent à l’exode des dizaines de milliers de civils Rohingyas, qui tentent de trouver refuge au Bangladesh. Bloqués aux frontières, disséminés dans des camps insalubres, ils quittent un enfer pour un autre. Selon l’Unicef, près de 90% de ces nouveaux exilés sont des femmes, des enfants et des personnes âgées.
 
L’ONU déplore déjà des morts parmi ceux qui tentent de fuir et ce bilan risque malheureusement de s’alourdir : entre les violences auxquelles ils tentent d’échapper et l’extrême précarité qui les attend, les Rohingyas sont aujourd’hui pris au piège.
 
Les persécutions dont sont victimes les Rohingyas ne sont pas nouvelles : depuis les années 1990, 420 000 se sont réfugiés dans les pays voisins, selon l’agence des Nations unies pour les réfugiés, et vivent dans des conditions extrêmement difficiles.
 
Minorité non reconnue en Birmanie, privée de nationalité, de liberté et de droits fondamentaux, la population Rohingya est l’une des plus persécutées au monde. Cela n’a que trop duré.
 
« Chaque jour nous parviennent des informations insoutenables du Myanmar. En tant qu’acteur humanitaire – et tout simplement en temps qu’êtres humains – nous ne pouvons rester les bras croisés devant les persécutions dont sont victimes ces milliers de civils Rohingyas. »
 
Mahieddine Khelladi, directeur exécutif du Secours Islamique France
 
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