Akin Akingbala, basketteur musulman n’était pas « Charlie » après les attentats de janvier 2015 et cela n’a pas plu à son club qui l’a licencié. Aux Prud’hommes, le sportif a obtenu gain de cause.
Un simple retweet du basketteur nigérian avait suffi à l’équipe de Rouen pour licencier son pivot. Le club avait prétexté une faute grave nuisant à l’image du club. Pour Akin Akingbala, il ne s’agissait que d’un prétexte pour se séparer du joueur sans lui verser d’indemnités.
« Je ne suis pas Charlie, je suis Ahmed, le policier mort. Charlie a ridiculisé ma foi et je suis mort en défendant son droit de le faire. #JesuisAhmed. »
Les Prud’Hommes ont donné raison au joueur nigérian en condamnant le club à une reverser au joueur 50 000 euro. Akin Akingbala a obtenu le paiement de ses salaires dus jusqu’à la fin de son contrat avec le club ainsi qu’une indemnité pour le préjudice subi.
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