Kenya : au moins 147 morts dans l’attaque contre une université

Un commando de djihadistes somaliens du groupe « Shebab » a attaqué l’université de Garissa, dans l’est du Kenya. Dans la soirée, les secours comptaient au moins 147 personnes tuées et 79 blessées.

«Le Kenya est en guerre avec la Somalie, nos hommes sont encore à l’intérieur et ils se battent. Leur mission est de tuer ceux qui sont contre les shebab », a revendiqué à l’AFP un porte-parole du groupe armé, Cheikh Ali Mohamud Rage.

Pour les spécialistes, le groupe « Shebab » a perdu un nombre important de ces leaders ces dernières années suite à des opérations militaires africaines et occidentales dans leur fief en Somalie. Selon Philippe Hugon, de l’Iris, l’institut de relations internationales et stratégiques, le groupe djihadiste a décidé d’intensifier ses attaques au Kenya depuis l’offensive de l’armée kényane en Somalie.

«Depuis l’intervention des troupes kényanes en Somalie en 2011 aux côtés de troupes de l’Amisom – la mission de l’Union africaine lancée en 2007 -, les shebab ont multiplié les actions le long des 700 kilomètres de frontière», rappelle Philippe Hugon.

Les premières images des victimes ont choqué l’opinion publique internationale et rapidement le hachtag « Je suis Kényan » a fait son apparition sur Twitter. Les États-Unis, la France ou encore la Grande-Bretagne ont condamné « dans les termes les plus forts l’attaque terroriste ».

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