Mr Ladsous, chef du département de la paix au sein de l’ONU déclare qu’il réfléchit activement à la possibilité de déployer des systèmes de surveillance aériens sans pilote, autrement dit des drones.

« Je crois que c’est un instrument qui devrait être très utile dans ce type de territoire », a-t-il souligné. 

Depuis de nombreux mois les civils musulmans sont massacrés, lynchés et découpés en morceaux par des miliciens chrétiens.

La mission de l’ONU aura pour priorité la protection de la population et des convois humanitaires, le maintien de l’ordre, le soutien à la transition politique, le respect des droits de l’homme et l’arrestation des responsables d’exactions.

Le déploiement des drones ne changera certainement rien à la situation des centrafricains. Le conflit a fait des milliers de morts et près d’1,5 million de déplacés.

En effet, face à cette extrême violence, l’ONU a promis le déploiement en septembre de 12.000 Casques bleus qui prendront la relève des quelque 6.000 Africains de la Force d’interposition africaine Misca, sur place aux côtés de 2.000 Français de l’opération Sangaris et bientôt d’environ 800 Européens.

Pourtant le nombre de morts et d’exilés n’a jamais été aussi élevé que depuis l’implication des pays étrangers et notamment de la France dans la crise Centrafricaine.