Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a mis en garde les musulmans de France qui soutenaient l’humoriste Dieudonné. Dans un communiqué, la clique de Dalil Boubekeur a dénoncé « un climat délétère provoqué par les agissements racistes et antisémites ». Elle exige de la jeunesse musulmane que cette dernière ne cède pas « aux pièges tendus par des irresponsables de tout bord » et condamne « toutes provocations sous couvert de l’humour et de la dérision ».
Après la GMP, c’est au tour du CFCM de s’indigner du symbole dieudonniste. Encore une fois, nous nous demandons pourquoi ces instances fantoches désirent mettre en garde la communauté musulmane pour un geste dont elle n’est pas responsable.
Alors que les musulmans ne sont pas impliqués, le CFCM tend à démontrer le contraire et à amalgamer l’antisémitisme avec l’islam de la jeunesse française. Sous couvert d’aplaventrisme, il piétine l’image des musulmans. Il fait croire à un dit « antisémisme musulman » qui est souhaité par certaines élites communautaires proche de l’extrême droite. Il n’est finalement que l’écho de ces dérives qui dénoncent à qui mieux mieux ce néo-antisémitisme fantasmé.
Fort étonnant de constater qu’une telle énergie n’est pas dépensée lorsque nos soeurs sont agressées. Pourquoi cette pseudo instance représentative ne s’émeut pas davantage ? Pourquoi ne crie-t-elle pas à l’islamophobie ? Pourquoi n’exige-t-elle pas la justice qui nous est due ?
Le même mode de fonctionnement avait été pratiqué lors des émeutes urbaines de 2005, à la demande de Sarkozy, l’UOIF avait contacté des religieux d’Egypte pour promulguer une fatwa dénonçant ces actions violentes stigmatisant encore plus les musulmans, les rendant responsables de ces nuits mouvementées.
