Depuis de nombreux jours, nous vous informons des massacres que subissent les musulmans de la part des chrétiens et animistes en Centre Afrique. Mais cette fois-ci, il ne s’agit pas des populations entre elles. En effet, la présidence centrafricaine accuse l’armée française d’avoir abattu « froidement » trois combattants de l’ex-rébellion Séléka.

D’ailleurs Guy Kodégué, porte parole de la présidence centrafricaine, affirme que lors de cet accrochage « il ne s’agissait pas d’une opération de désarmement, et il n’y a pas eu de coups de feu, contrairement à ce qui a été dit dans certains médias français ». De plus, le représentant de Michel Djotodia évoque un « acte délibéré ».

A la suite de ce massacre, plusieurs milliers de musulmans ont manifesté dans la capitale Centrafricaine afin de dénoncer les comportements excessifs des militaires français. Ils ont marché pacifiquement en scandant des slogans tels que « Non à la France » ou « Hollande criminel ». Ils ont protesté contre « la partialité » des militaires français déployés en Centrafrique.

Rappelons-nous tout de même que lors du conseil des ministres réunis hier, François Hollande, avait rappelé que l’intervention de la France en Afrique reposait sur trois principes « l’interposition entre les belligérants », « l’impartialité » et « l’intransigeance à l’égard des violences ». Ces trois principes seront-ils entendus par l’armée française ?