Le fonctionnement du conseil de sécurité de l’ONU doit changer ! Une initiative pour tous les nations opprimées !

Le fonctionnement du conseil de sécurité de l’ONU doit changer ! Une initiative pour tous les nations opprimées !

Le Cojep a commencé une campagne nommée : agit en faveur du multiculturalisme. Dans le cadre du multiculturalisme l’association a participé fin août à la 67e conférence des ONG, organisé par l’UNDPI à New York. Le projet a été promeut auprès des 2000 représentants d’ONG présents.

Par la suite, la coordinatrice des relations internationales pour Cojep International à l’ONU, Dudu Keles, a pris deux fois la parole à la 39e session du conseil des droits de l’homme à Genève et une conférence a été organisée en parallèle. L’Association a revendiqué la réforme du conseil de sécurité de l’ONU avec la suppression du droit de veto des cinq membres permanents et une représentativité plus légitime des pays et des zones géographiques.

Entre les 24 et 29 septembre 2018, l’association était à Tunis pour le 9e forum de l’UNESCO pour les ONG. Lors de 3 prises de paroles, le Cojep a pris le parti d’un monde multiculturel. Ainsi le projet a été présenté aux 150 représentants d’ONG présents et des partenariats ont été envisagés. Il s’en est suivie une réunion avec le vice-président du parlement tunisien, le Premier ministre, des députés et le chef du parti Nahta, Gannouchi pour promouvoir le projet.

À la suite de ces initiatives diplomatiques, Cojep a lancé une campagne par le biais des médias sociaux sous la direction d’Ali Gedikoglu qui invite tous individus à se prendre en photo en montrant le chiffre 6 avec les doigts. Les 5 doigts de la droite représentant ainsi les cinq membres permanents du conseil de sécurité, et à gauche le pouce levé pour représenter communément toutes les nations opprimées ou la majorité silencieuse.

Le conseil de sécurité de l’ONU est l’organe institutionnel le plus puissant du monde, le cénacle où se fait et se défait l’équilibre et la marche du monde, le lieu où un simple veto peut régler ou enliser un conflit. Un club très select, à la composition restreinte, dont les décisions impactent le monde entier. Mais la répartition de ses sièges est des plus inégalitaires. Ses sièges, les plus lorgnés de la planète, font l’objet de tous les fantasmes d’État. Au sens large de sa composition de 15 membres, tous les continents y sont représentés.

Officiellement chargé du maintien de la paix et de la sécurité dans le monde, le Conseil de sécurité, l’organe exécutif parmi les six organes de l’ONU est l’incarnation même du concept de « puissance » qui pèse sur les relations internationales. Quinze membres le composent : 10 membres dits « non permanents » sont élus à tour de rôle pour un mandat de deux ans selon une répartition par région géographique. En plus de ces 10 membres sans véritable pouvoir, les 5 membres « permanents », États-Unis, Russie, Royaume-Uni, Chine et France, complètent la composition du conseil et disposent du droit de veto.

Le Cojep demande que les 15 membres deviennent des « non permanents » et le pouvoir du droit de veto soit levé.

Article Repris du site https://www.medyaturk.info/

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