Après son procès, l’étudiante américano-palestinienne ne devrait pas être expulsée d’Israël

L’équipe juridique de Lara Alqasem a déclaré que la Cour suprême israélienne avait annulé l’ordonnance d’expulsion de l’étudiante américaine, lui permettant ainsi d’étudier en Israël.

De nationalité palestinienne, Alqasem est détenu depuis plus de deux semaines à l’aéroport israélien Ben Gurion, en dépit de son visa valide, depuis son arrivée en provenance des USA pour commencer une maîtrise en droits de l’homme à l’Université hébraïque de Jérusalem.

Sa défense a déclaré qu’elle n’était pas une partisane du boycott d’Israël, comme l’illustre son choix d’étudier dans une université israélienne.

« L’audience d’aujourd’hui traitera de la question de savoir si Mme Alqasem est une militante du BDS ou tout simplement une étudiante intellectuellement curieuse qui s’est retrouvée la cible d’une opération de maintien de l’ordre politisée », a déclaré dans un communiqué l’avocat de Alqasem.

En réaction, l’Université hébraïque a déclaré qu’elle se réjouissait « d’accueillir notre nouvelle étudiante, Lara Alqasem, afin qu’elle commence sa maîtrise en droits de l’homme à notre faculté de droit la semaine prochaine ».

‘Continuez à vous battre’

La détention d’Alqasem est la plus longue qui soit dans une affaire liée au boycott. Selon ses avocats, elle a été détenue dans des conditions « pas très bonnes », dans une zone fermée avec un accès limité au téléphone, à Internet et à un lit infesté de punaises.

L’année dernière, Israël a promulgué une loi interdisant à tout étranger « émettant sciemment un appel public au boycott d’Israël » d’entrer dans le pays. Il a également identifié 20 groupes d’activistes du monde entier dont les membres peuvent se voir refuser l’entrée à leur arrivée.

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