Yémen : le chef politique des rebelles Houthi, Saleh al-Sammad, tué dans des raids aériens saoudiens

Le chef politique des  rebelles houthis du Yémen  a été tué dans des frappes aériennes menées par l’Arabie saoudite dans la province de Hudaida, a indiqué le groupe.

Le réseau de télévision Al-Masirah dirigé par les Houthis a rapporté lundi que Saleh al-Sammad, le président du Conseil politique suprême qui dirige la capitale du Yémen, Sanaa, et d’autres régions tenues par les rebelles, a été tué jeudi.

Le groupe a déclaré qu’il avait élu Mahdi al-Mashat comme successeur de Sammad.

Dans un discours télévisé plus tard lundi, le chef des Houthis, Abdul Malik al-Houthi, a déclaré que, dans l’ensemble, sept personnes ont été tuées dans les raids aériens de jeudi.

« Ce crime ne viendra pas à bout de la volonté de notre peuple et de notre Etat », a-t-il ajouté.

« Les forces d’agression, principalement l’Amérique et l’Arabie Saoudite, portent la responsabilité légale de la mort de Sammad », a poursuivi al-Houthi.

La coalition dirigée par l’Arabie saoudite n’a pas fait de commentaire immédiat.

Traditionnellement basés dans le nord-ouest du Yémen, les Houthis ont envahi une grande partie du pays, y compris Sanaa, en 2014.

En mars 2015, une coalition de pays arabes réunis par l’Arabie saoudite a lancé une vaste campagne de bombardement visant à faire reculer les avancées des rebelles.

Depuis lors, les Saoudiens ont effectué plus de  16.000 raids aériens, entraînant des pertes civiles dans des bombardements d’hôpitaux, de mariages et les funérailles ciblés.

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