Agressées dans le métro de New-York, deux femmes voilées sont défendues par toute une rame

New-York – Le témoignage d’une femme musulmane présente lors de l’agression de deux de ses coreligionnaires voilées dans le métro New-Yorkais a fait le buzz sur les réseaux sociaux. La jeune femme qui allait au travail, raconte comment tous les passagers d’une rame de métro se sont opposés à l’agression à caractère islamophobe.

Au lendemain de la tuerie d’Orlando revendiquée par l’organisation jihadiste « Etat Islamique », deux femmes voilées ont été prises à partie dans le métro new-yorkais par un islamophobe. L’homme visiblement remonté après la fusillade meurtrière de la veille, a décidé de s’en prendre à des femmes musulmanes. 

New-York capitale du cosmopolitisme 

Amaira Hasan, musulmane également, était présente au moment de l’agression. Elle raconte les faits sur son Facebook personnel. 

« Tout à l’heure, en allant travailler, un homme est monté dans mon train et s’en est pris à deux femmes qui portent le voile. Il a appelé ‘les deux terroristes à retourner d’où elles viennent’.

Avant même que je ne puisse réagir ou proférer la moindre protestation, tous les voyageurs à bord de cette rame s’était déjà mis en colère. […]

Ils lui ont intimé l’ordre de se taire et de quitter le wagon. L’un des passagers a déclaré ‘on est à New York, la ville la plus cosmopolite du monde. Ici, on s’en fout de ce à quoi les gens peuvent croire, ou ressembler, ou de la sexualité qu’ils ont, ou n’importe quoi d’autre. Monsieur, il faut maintenant les laisser tranquille’.

Je n’aurait pas dit mieux. Le métro s’est arrêté et cet imbécile est descendu. Je raconte cette histoire pour dire qu’à la lumière de tous les mauvaises passes que nous traversons, souvenez-vous qu’il y a tellement de bonnes choses et tant d’amour.

Je suis en retard au travail, mais c’était pour la meilleure des raisons ».

Finalement, la publication est devenue virale. Partagée plus de 26 000 fois, elle sonne comme un espoir de tolérance et un rejet fort de l’islamophobie face à un discours radical de Donald Trump et ses partisans.

 

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