Pour Benoît Hamon, beaucoup de français étaient contre la sélection de Benzema car il a une tête d’arabe

Alors que les médias et la classe politique sont unanimes pour condamner les propos de Karim Benzema, Benoît Hamon, député des Yvelines, prend le « contre-pied » et confirme la montée du racisme en France.

Depuis mercredi, Karim Benzema, à peine 30 ans, est la cible d’une énième campagne de diffamation à son encontre. L’attaquant du Real Madrid, adulé en Espagne, est la tête de turc des médias français et des politiques.

Le seul homme politique à avoir soutenu les propos de Benzema est Benoît Hamon. Le député PS a réagi très tôt hier dans la matinale d’Europe 1 en confirmant une montée du racisme et que l’opinion publique ne voulait pas de l’attaquant du Real Madrid « parce qu’il a une tête d’arabe ».

« Je pense que Benzema a raison de dire que nous sommes dans un pays où le racisme augmente. Beaucoup de Français ne souhaitaient pas que Benzema soit sélectionné parce qu’il a une tête d’arabe.

[…]

Oui, il y a un sale climat dans ce pays sur ces questions là. Il y a un climat qui amène beaucoup de Français à se choisir un bouc-émissaire, et les bouc-émissaires ont toujours la même tête ».

Des propos étouffés par la presse qui a préféré citer les attaques de Franck Leboeuf, ex-international de l’équipe de France, Dominique Sopo, président de SOS Racisme, ou encore différents ministres qui n’ont même pas pris le temps de lire l’interview du joueur. Un entretien dans lequel il nie un quelconque racisme de Didier Deschamps mais cible une montée du racisme « dans une partie de la France ».

 

 

Partagez :