Le leader de la CGT Air France surfe sur la peur du musulman après sa défaite | VIDÉO

L’état d’urgence, les amalgames et dérives qui l’entourent permettent à certains professionnels de la politique d’écarter leurs adversaires. Ce matin, le patron de la CGT à Air France s’est permis d’entretenir la peur autour de certains salariés musulmans accusés d’être des « islamistes », des « radicaux ».

Cela fait bien longtemps que les syndicats ne sont plus crédibles aux yeux des ouvriers. Ces derniers ont décidé de s’organiser en dehors de ces champions de la politique qui ont troqué le droit des travailleurs pour quelques privilèges offerts par les patrons. Face aux échecs répétés qui relèguent la CGT et autres mouvements de l’extrême gauche au second plan, certains leaders syndicalistes ont choisi de diaboliser leurs collègues de travail qui s’organisent en les accusant d’êtres « des radicaux » ou des « islamistes ». A titre d’exemple, Jean-Claude Mailly (Force Ouvrière) évoquait devant le CRIF  » l’islamisme qui gangrène certains secteurs du monde syndical ».

Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, au micro de France Info a oublié de préciser que certains délégués syndicalistes sont passés du communisme à Riposte Laïque ou Résistance Républicaine, des associations plusieurs fois condamnées par la justice pour « provocation à la haine envers les musulmans ». Les accusations « d’islamisme », du « tout halal » ou encore du refus « de conduire derrière une femme », ont souvent été l’œuvre de syndicalistes proche des milieux d’extrême droite islamophobes.

Au lieu d’accuser les radicaux d’être responsables de leur échec à représenter les travailleurs, la CGT ainsi que les autres mouvements syndicalistes « professionnels » devraient se questionner sur leur trahison. Celle-là même qui a permis la mise en place de nombreuses mesures libérales fragilisant les droits des employés et ouvriers.

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